La pièce est de l'or parce qu'elle est bien écrite, (...) dépouillée, magnifiquement ornée par le phrasé « rock » inimitable de Clémenti. (Libération) Madeleine Renaud n’apparaît pas sur la scène. Nous avons seulement sa voix. Elle interprète une inconnue que l'homme enfermé rencontre dans la rue, une femme « d 'avant » qui a juste survécu, et qui, dans ce nouveau régime a eu pour loi la solitude, le dénuement, la peur, peut-être l'alcool. Invisible, par le seul génie de sa voix Madeleine Renaud fait « voir » cette femme, elle nous la fait connaître dans les secrets de sa conscience. C'est d'une maîtrise, d'une force et d'une générosité d'imagination suprême. (Le Monde)